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  • Chats abandonnés : pourquoi adopter en refuge change une vie

    sensibilisation chat – adopter un chat en refuge

    Chaque été, les refuges se remplissent. En France, la SPA estime que plus de 100 000 animaux sont abandonnés chaque année, un triste record européen. Parmi eux, des milliers de chats de tous âges se retrouvent derrière les barreaux, attendant une seconde chance. Pourtant, adopter un chat en refuge n’est pas seulement un geste de compassion . En effet, c’est un véritable acte d’amour qui change deux vies à la fois — celle du chat, et la tienne.

    Les raisons invoquées sont multiples : vacances, déménagement, manque de moyens financiers, allergies soudaines, arrivée d’un bébé… Par ailleurs, ces justifications se répètent chaque année. Mais derrière chaque excuse, il y a un animal déboussolé. En réalité, il ne comprend pas pourquoi son foyer a disparu.

    Chaque abandon est une place de moins, une gamelle en plus à remplir, un animal supplémentaire à soigner. En plus, cela accentue la charge déjà lourde des associations. Les refuges et associations comme la SPA ou La Griffe travaillent sans relâche, souvent avec peu de moyens, pour accueillir ces laissés-pour-compte.

    Chat abandonné en refuge derrière les barreaux – sensibilisation à l’adoption d'un chat en refuge

    Adopter un chat en refuge, c’est donner une seconde chance à un chat qui a souvent connu la douleur ou l’abandon. C’est aussi libérer une place en refuge, permettant à un autre animal d’être sauvé.

    Contrairement aux idées reçues, les refuges ne regorgent pas que de chats « à problèmes ». On y trouve des chatons, des adultes câlins, des timides qui demandent juste de la patience, des seniors qui cherchent un foyer calme. Ainsi, peu importe ton mode de vie, il existe un chat qui peut te correspondre. Au contraire, cette diversité est une richesse pour trouver un compagnon adapté.

    La plupart des refuges prennent en charge la stérilisation, la vaccination et l’identification. Les frais d’adoption couvrent souvent ces soins, ce qui revient bien moins cher qu’un chat acheté ailleurs et non vacciné. En effet, cela représente un vrai avantage économique et sanitaire. 

    Chat adopté en refuge, heureux dans les bras de son nouveau propriétaire

    Tout commence par une rencontre. Tu prends le temps de visiter, d’observer les chats, de discuter avec les bénévoles. Souvent, un chat viendra naturellement vers toi, comme une évidence.

    Les bénévoles posent quelques questions : ton logement, ton rythme de vie, ta disponibilité. Loin de vouloir te juger, leur but est de s’assurer que le chat adopté en refuge trouvera le foyer qui lui convient.

    Les frais d’adoption couvrent les soins vétérinaires : vaccins, stérilisation, puce électronique. Ce n’est pas un « prix » pour acheter l’animal, mais une contribution qui permet au refuge de continuer son travail.

    Visite d’un refuge : rencontre entre un futur adoptant et un chat

    Beaucoup de familles racontent qu’après l’adoption, leur chat s’est transformé. Certains, traumatisés au début, deviennent de véritables pots-de-colle une fois qu’ils reprennent confiance.

    Les chats plus âgés, souvent boudés, se révèlent incroyablement reconnaissants. Ils demandent moins d’énergie qu’un chaton et s’adaptent très vite à une vie tranquille.

    Adopter un chat en refuge, c’est aussi rencontrer des bénévoles passionnés, qui donnent de leur temps et de leur cœur. Ces rencontres marquent souvent autant que l’adoption elle-même. En somme, elles créent un lien humain aussi précieux que le lien avec l’animal.

    Chats craintifs adoptés en refuge détendus et collants dans le nouveau foyer

    Un chat vit en moyenne 12 à 18 ans, parfois plus. Adopter un chat n’est pas un coup de cœur passager, c’est une décision réfléchie. Cela demande de prévoir un budget nourriture, soins vétérinaires, accessoires, et surtout de l’attention quotidienne. Mais en échange, tu reçois une fidélité, une affection et une complicité uniques. En revanche, cela implique de rester engagé tout au long de sa vie.

    Adopter un chat en refuge, c’est bien plus qu’offrir un toit à un animal. C’est sauver une vie, soutenir le travail de ceux qui se battent contre l’abandon, et accueillir un compagnon qui saura te donner un amour immense. Un chat adopté n’oublie jamais ce geste : il se reconstruit petit à petit, et chaque progrès devient une victoire partagée. Finalement, adopter en refuge change la vie des deux côtés.  Si tu hésites encore, rends visite à un refuge : tu pourrais bien croiser un regard qui changera ta vie à jamais.

    Chat sénior et son propriétaire heureux
  • Kit pour chat d’intérieur : litière, griffoir, gamelles…

    kit pour chat d'intérieur– accessoires et confort

    Accueillir un chat chez soi, surtout en appartement, c’est lui offrir un univers qui doit répondre à ses besoins naturels. Un chat d’intérieur n’a pas accès à l’extérieur, donc tout doit être pensé pour qu’il puisse vivre heureux, actif et équilibré. Pour un nouveau propriétaire, la question revient souvent : de quoi a-t-on absolument besoin ? En réalité, la réponse est plus simple qu’il n’y paraît. Ainsi, même un débutant peut offrir rapidement un cadre adapté à son chat. La bonne nouvelle, c’est qu’il existe un kit de base pour chat d’intérieur qui suffit largement pour assurer confort, santé et bien-être.

    La litière est indispensable pour un chat d’intérieur. Sans elle, c’est la catastrophe assurée. Mais toutes les litières ne se valent pas : minérales, agglomérantes, silice, végétales… En effet, chacune a ses avantages. Par exemple, les agglomérantes permettent de retirer facilement les besoins chaque jour, ce qui garde le bac propre plus longtemps. Les végétales plaisent à ceux qui cherchent une solution plus écologique.

    La règle est simple : une litière par chat, plus une supplémentaire. En appartement avec un seul chat, une grande litière bien placée suffit. Elle doit être dans un endroit calme, accessible, mais pas collé à la gamelle. En effet, les chats aiment préserver leur intimité.

    Un bac sale est une des premières causes de malpropreté. En conséquence, il faut retirer les besoins tous les jours et changer totalement la litière chaque semaine. Ainsi, vous évitez les mauvaises odeurs et la malpropreté. Nettoyer le bac avec de l’eau chaude (sans javel ni parfum trop fort) est essentiel.

    Kit pour chat d'intérieur avec bac à litière adapté et facile d’entretien.
    Un bac propre est essentiel pour le confort du chat.

    Griffer n’est pas un “mauvais comportement” : c’est un besoin naturel. Cela permet d’entretenir les griffes, de s’étirer et de marquer son territoire avec des phéromones. De plus, griffer aide aussi à libérer le stress accumulé.  Un chat qui n’a pas de griffoir cherchera une alternative… comme votre canapé ou vos rideaux.

    Il existe plusieurs modèles : en carton (souvent très appréciés et pas chers), en sisal (solides et durables) ou encore des arbres à chat, qui combinent griffoir, perchoirs et cachettes. L’idéal est de tester plusieurs modèles pour voir ce que préfère votre chat. Par exemple, certains adorent le carton alors que d’autres privilégient le sisal. Placez-les près de ses zones de repos ou dans les pièces où il passe le plus de temps.

    Kit pour chat d'intérieur avec griffoirs indispensables pour l’entretien des griffes.

    Un chat doit avoir de l’eau fraîche à volonté. Beaucoup de chats boivent peu, ce qui peut favoriser les problèmes urinaires. C’est pourquoi il est recommandé d’encourager la consommation d’eau. De plus, une fontaine à eau encourage souvent à boire davantage grâce au mouvement de l’eau.

    La gamelle de nourriture doit être stable, pas trop profonde, et si possible en verre, en céramique ou en inox, car le plastique garde les odeurs. Pour les chats gourmands, une gamelle anti-glouton est très utile. Ainsi, vous évitez les régurgitations liées à la gloutonnerie.

    Un chat d’intérieur doit être stimulé. Balle, plumeau, laser (utilisé avec modération), tapis de fouille, tunnels… Varier les jouets permet de prévenir l’ennui.

    Les chats adorent se cacher et observer. Un simple carton peut faire office de refuge. En revanche, certains chats préfèrent des hamacs ou des paniers placés en hauteur.

    C’est l’investissement numéro 1 pour un chat d’intérieur. Il combine griffoir, aire de repos et tour d’observation. Placé près d’une fenêtre, il permet au chat de regarder dehors, un vrai divertissement quotidien.En somme, l’arbre à chat reste l’élément central d’un kit réussi. 

    • Rotation des jouets : proposez-les par “lot” pour maintenir l’intérêt.
    • Odeurs rassurantes : une couverture qui porte votre odeur peut apaiser votre chat.
    • Hygiène : lavez régulièrement les gamelles et les zones de repos. En plus, ce geste simple prévient les mauvaises odeurs et les bactéries. 
    • Observation : chaque chat a ses préférences. Certains adorent les tunnels, d’autres les perchoirs en hauteur. Adapter son environnement, c’est la clé pour un kit pour chat d’intérieur réussi. Enfin, chaque petit ajustement contribue directement au bien-être de votre compagnon.

    Offrir un bon environnement à un chat d’intérieur n’est pas une affaire compliquée ni forcément coûteuse. Avec une litière propre, un ou plusieurs griffoirs et des gamelles adaptées, vous assurez l’essentiel. En ajoutant quelques jouets, un arbre à chat et des cachettes, vous enrichissez son quotidien et vous prévenez l’ennui. Un chat bien équipé, c’est un chat plus équilibré, moins stressé et plus heureux. En conclusion, le kit de base contribue autant à son bien-être qu’à votre tranquillité. Finalement, le « kit de base » n’est pas seulement une liste d’objets : c’est un ensemble de petits aménagements qui montrent à votre compagnon qu’il a toute sa place chez vous.

    Kit pour chat d'intérieur avec jouets interactifs pour stimuler le jeu.
  • Mon chat qui vomit : quand s’inquiéter ? Causes et solutions.

    santé chat – bien-être et prévention

    En général, tous les propriétaires de chats connaissent ce bruit caractéristique qui fait sursauter au milieu de la nuit : “glurp… glurp…” puis un petit cadeau sur le tapis. Voir son chat qui vomit n’est jamais agréable, et la première réaction est souvent l’inquiétude. Pourtant, il faut savoir qu’un vomi occasionnel n’est pas forcément signe de maladie grave. En effet, les chats régurgitent parfois pour des raisons tout à fait normales. Le vrai enjeu, c’est de distinguer les vomissements bénins de ceux qui cachent un problème de santé.

    En se toilettant, le chat avale une grande quantité de poils. Ces poils s’accumulent dans son estomac et forment des boules appelées trichobézoards. Pour s’en débarrasser, il les vomit. C’est un phénomène courant, surtout chez les chats à poils longs ou en période de mue. Ainsi, il ne faut pas s’en alarmer immédiatement. Bien que ce ne soit pas très glamour, c’est une manière naturelle de se nettoyer.

    Certains chats sont de vrais gloutons : ils engloutissent leur gamelle en quelques minutes, puis vomissent des croquettes à peine digérées. Cela ne veut pas dire que leur alimentation est mauvaise, au contraire, simplement que leur rythme est trop rapide. Heureusement, il existe des solutions : gamelles anti-glouton, distributeurs automatiques programmés, ou encore fractionnement des repas en 3 à 5 petites portions par jour. De cette manière, le chat mange plus calmement et digère mieux.

    Les chats ont l’instinct de grignoter de l’herbe pour se purger. Cela déclenche parfois un vomissement, mais ce n’est pas inquiétant. C’est leur façon naturelle de réguler leur système digestif et d’éliminer ce qui gêne.

    Chat qui vomi avec la bouche ouverte et la langue sortie

    Un vomi isolé de temps en temps n’a rien d’inhabituel. Mais certains signes doivent pousser à consulter rapidement un vétérinaire . Cependant, certains signes doivent pousser à consulter rapidement un vétérinaire :

    • vomissements répétés plusieurs fois par semaine ou dans la même journée ;
    • présence de sang, de mousse abondante, ou vomi jaune/verdâtre (bile) ;
    • perte d’appétit ou perte de poids visible ;
    • fatigue inhabituelle, apathie, diminution du jeu ou du toilettage ;
    • comportement étrange : chat qui se cache, qui miaule de douleur ou qui refuse de boire.

    Dans ces cas, il peut s’agir d’un trouble digestif chronique, d’un corps étranger coincé, d’une maladie rénale ou d’un problème hormonal. Mieux vaut ne pas attendre et consulter.

    C’est le meilleur moyen de réduire la formation de boules de poils. Pour un chat à poils courts, un brossage hebdomadaire suffit. Pour un poil long, 3 à 4 séances par semaine font une vraie différence.

    Servir plusieurs petites portions au lieu d’un gros bol réduit le risque que votre chat qui vomit soit lié à la gloutonnerie. Cela imite aussi le rythme naturel du chat chasseur, qui mange de petites proies tout au long de la journée.

    Gamelles adaptées

    Les gamelles anti-glouton ralentissent l’ingestion. Il existe aussi des tapis de fouille et des jouets distributeurs de croquettes qui occupent le chat tout en l’aidant à manger plus lentement.

    Une bonne hydratation favorise la digestion. De plus, une fontaine à eau stimule l’envie de boire. Côté nourriture, choisis des croquettes de qualité, riches en protéines animales, pauvres en céréales. De plus, si tu changes d’alimentation, fais-le progressivement sur une semaine pour éviter de brusquer son système digestif. En somme, la transition alimentaire doit toujours être douce.

    • Tenir un carnet des vomissements : note la fréquence, l’aspect et les circonstances (après repas, après herbe, etc.). En effet, ce journal aide énormément le vétérinaire à poser un diagnostic précis.
    • Vermifuger régulièrement : certains parasites intestinaux peuvent provoquer vomissements et inconfort digestif.
    • Éviter les dangers domestiques : fils, ficelles, rubans ou plantes toxiques peuvent être ingérés et causer des vomissements graves.

    Non, pas forcément. En réalité, beaucoup de chats vomissent occasionnellement sans que ce soit inquiétant, tant qu’ils gardent un bon appétit et un comportement normal.

    La texture et la vitesse d’ingestion peuvent jouer. Essaye de donner la pâtée en plus petites portions.

    Souvent lié à l’estomac vide ou à une irritation légère. Si cela reste ponctuel, pas de panique. Si ça se répète, direction vétérinaire.

    En conclusion, les vomissements font partie de la vie d’un chat et ne sont pas toujours synonymes de problème grave. Cependant, ils deviennent préoccupants s’ils sont fréquents, violents ou accompagnés d’autres symptômes. La clé, c’est l’observation : surveiller la fréquence, noter les détails, et agir en conséquence. En pratique, cela aide à différencier un problème bénin d’un trouble plus grave. En prévention, le brossage, le fractionnement des repas, une alimentation de qualité et une bonne hydratation permettent déjà d’éviter beaucoup de désagréments. Finalement, en cas de doute, mieux vaut consulter rapidement. Ton chat n’a pas les mots pour expliquer ce qui ne va pas… mais ses vomissements sont parfois son seul langage.

  • Pourquoi mon chat miaule et me suit partout ?

    comportement chat – miaulements et habitudes

    Il y a des chats discrets, qui vivent leur petite vie sans trop se faire remarquer… et puis il y a les autres. Ceux qui miaulent pour un oui ou pour un non, qui te suivent dans toutes les pièces comme une petite ombre, jusqu’aux toilettes parfois. Si vous vivez avec un chat d’intérieur, vous avez peut-être déjà eu cette impression. C’est attendrissant, parfois drôle.Cependant, cela peut aussi devenir épuisant quand on ne comprend pas pourquoi son chat miaule. En réalité, ce comportement a toujours une explication, et souvent plusieurs.Ainsi, il ne faut pas le voir comme un simple caprice. 

    Contrairement au cliché du chat totalement indépendant, beaucoup de chats sont très attachés à leur humain. Leur « suivi permanent » est une manière de dire : « Je veux être avec toi ». C’est particulièrement vrai pour les chats d’intérieur, qui dépendent presque exclusivement de nous pour interagir. Certains demandent simplement une caresse, un regard ou un mot, d’autres réclament carrément une vraie présence constante.

    Un chat qui miaule en te suivant vers la cuisine a très souvent une idée en tête : la nourriture. Même s’il vient de manger, il tente sa chance.En conséquence, il peut insister davantage en miaulant. Certains chats associent systématiquement votre passage près du frigo ou d’un placard à la possibilité d’obtenir une friandise. Ainsi, ce comportement est renforcé si vous avez déjà cédé une fois ou deux : votre chat a compris que miauler = récompense potentielle.

    Un chat d’intérieur, surtout s’il reste seul longtemps, peut s’ennuyer. Alors, dès que tu es présent, il décharge toute son énergie en miaulant, en te suivant, en se frottant à tes jambes. Pour lui, tu es sa source principale de stimulation : jeux, interactions, nouveauté. En effet, ce comportement est plus marqué chez les chats jeunes, curieux ou très actifs.

    Certains chats deviennent pots-de-colle lorsqu’ils sont stressés. Un déménagement, l’arrivée d’une nouvelle personne, un changement de routine peuvent les rendre plus « demandeurs ». Le chat cherche alors du réconfort auprès de toi, son repère. De ce fait, il devient encore plus dépendant de ta présence. Dans certains cas, il peut même développer une anxiété de séparation et miauler fortement dès qu’il sent que tu vas partir.

    Plus ton chat a d’occupations, moins il te sollicite par des miaulements. Un arbre à chat près d’une fenêtre, des jouets interactifs, des griffoirs variés, des cachettes… En effet, tout cela l’aide à s’occuper seul. Dix minutes de jeu actif par jour (plumeau, balle, laser) suffisent souvent à réduire considérablement les miaulements “de demande”.

    Les chats aiment la régularité. Si ses repas, ses jeux et ses moments de câlins sont à heures fixes, il saura à quoi s’attendre et se calmera. En somme, la routine rassure énormément les félins, qui deviennent alors moins anxieux et moins collants.

    Un chat qui miaule ou suit partout n’est pas forcément malade. Mais certains signaux doivent te mettre la puce à l’oreille :

    • miaulements soudains, très intenses ou inhabituels pour lui ;
    • accompagnés de perte d’appétit ou de soif excessive ;
    • malpropreté (pipi hors litière), agitation ou au contraire apathie ;
    • chat âgé qui miaule beaucoup la nuit → parfois signe de douleur ou de troubles liés à l’âge.

    Dans ces cas, une visite vétérinaire est recommandée. Les causes médicales possibles vont de la douleur dentaire à un problème urinaire ou à une hyperthyroïdie chez les chats plus âgés.

    En conclusion, un chat qui miaule ou qui te suit partout n’agit pas par caprice. Il communique à sa façon : faim, ennui, besoin d’attention, anxiété. Le secret est de décoder le message, d’apporter une réponse adaptée sans toujours céder, et surtout d’offrir à votre chat un environnement riche et rassurant. Avec une bonne routine, un peu de jeu et beaucoup de patience, ces comportements deviennent ainsi une preuve de complicité plus qu’une source de stress.

  • Quelle alimentation pour un chat stérilisé d’intérieur ?

    Blog alimentation chat – croquettes et pâtée.
    Conseils sur l’alimentation du chat

    Quand on adopte un chat, une des premières questions qui se pose, surtout s’il est stérilisé est : comment bien le nourrir ? L’alimentation d’un chat stérilisé est un sujet crucial pour sa santé. Entre les tableaux compliqués au dos des sacs de croquettes et les conseils parfois contradictoires, on peut vite se sentir perdu. Pourtant, l’alimentation joue un rôle essentiel dans la santé d’un chat d’intérieur, surtout quand il est stérilisé. Il a tendance à moins se dépenser et à réclamer davantage, ce qui peut entraîner du surpoids s’il est mal nourri. Alors, comment trouver le bon équilibre et lui offrir la meilleure alimentation pour chat stérilisé ?

    La stérilisation réduit le métabolisme : le chat brûle moins de calories. En parallèle, beaucoup deviennent plus gourmands. Résultat : ils réclament plus, mais ont besoin de moins. Sans contrôle, la prise de poids peut être rapide. Or, un chat en surpoids s’expose à des risques de diabète, d’arthrose et de maladies cardiaques. Les vétérinaires estiment qu’un chat stérilisé d’intérieur a besoin en moyenne de 50 à 70 g de croquettes par jour pour un poids de 3 à 5 kg. Mais attention, ce chiffre reste une indication : la bonne ration pour un chat stérilisé dépend de son âge, de son activité ou de son caractère.

    Tableau des rations quotidiennes de croquettes pour chat stérilisé selon le poids corporel

    L’idéal pour l’alimentation d’un chat stérilisé, selon les vétérinaires, est l’alimentation mixte : croquettes + pâtée. Les croquettes favorisent l’hygiène dentaire et se conservent facilement, tandis que la pâtée aide à hydrater le chat et limite les risques urinaires.

    Mais soyons honnêtes : ce n’est pas toujours possible. Beaucoup de propriétaires choisissent le 100 % croquettes, parce que c’est plus simple à gérer et moins contraignant à conserver. Ce choix est tout à fait viable, à condition de bien contrôler les rations et d’encourager le chat à boire.

    Donner toute la ration d’un coup est rarement une bonne idée. Certains chats engloutissent en quelques minutes, puis vomissent aussitôt. Le mieux est de fractionner la ration en plusieurs petits repas : 3 à 5 par jour.

    • Soit manuellement (si vous êtes présent).
    • Soit grâce à un distributeur automatique qui sert de petites portions à heures fixes.

    En complément, une gamelle anti-glouton ralentit la vitesse d’ingestion. Cela imite le comportement naturel du chat, qui dans la nature chasse plusieurs petites proies par jour.

    La bonne ration pour un chat stérilisé n’est pas qu’une question de grammes, c’est aussi une question d’observation.

    • Si votre chat prend du poids → réduisez légèrement la dose.
    • S’il maigrit ou semble constamment affamé → augmentez un peu.

    Vérifiez aussi son corps : vous devez sentir ses côtes sans trop appuyer, mais elles ne doivent pas ressortir visiblement. Un suivi vétérinaire régulier (pesée + examen) aide à ajuster les quantités et s’assurer que l’alimentation du chat stérilisé est équilibrée.

    • Toujours de l’eau fraîche : certains chats boivent peu, mais l’eau est essentielle pour un chat d’intérieur. Une fontaine encourage souvent à boire davantage.
    • Pas trop de friandises : elles ne doivent pas dépasser 10 % de la ration quotidienne pour ne pas déséquilibrer l’alimentation pour chat stérilisé.
    • Jouer avec votre chat : un chat actif brûle plus de calories. Quelques minutes de jeu par jour font une vraie différence pour maintenir un poids sain.
    • Changer progressivement : si vous modifiez son alimentation, faites-le sur une semaine pour éviter les troubles digestifs.

    Vomissements fréquents, perte ou prise de poids rapide, appétit soudainement augmenté ou diminué : tous ces signaux justifient une visite. Parfois, le problème n’est pas lié à la quantité de nourriture, mais à une maladie sous-jacente.

    Examen vétérinaire d’un chat stérilisé pour contrôler sa santé et son alimentation

    Il n’existe pas de formule magique pour l’alimentation d’un chat stérilisé : la bonne ration dépend de son poids, de son mode de vie et de sa personnalité. En moyenne, comptez 50 à 70 g de croquettes par jour, mais ajustez toujours en fonction de son état et de son comportement. Fractionner les repas, privilégier une nourriture de qualité et surveiller régulièrement son poids sont les meilleures armes pour garder un chat heureux et en bonne santé. Nourrir son chat, ce n’est pas seulement remplir une gamelle : c’est aussi prendre soin de lui au quotidien.

    Chat stérilisé qui se lèche les babines après son repas, symbole d’une alimentation adaptée